✈️Nous décollons de Chambéry pour rejoindre Toulouse et terminer notre périple européen débuté 10 jours plus tôt.
Le mont Blanc, le Vercors, la vallee du Rhone, les volcans d’Auvergne, et enfin le Viaduc de Millau nous rappellent la beaute et la singularité de la France 💫 🇫🇷.
En vol, nous apercevons le viaduc franchissant la vallée du Tarn et surplombant la ville de Millau en arrière plan.
Retour sur l’Histoire de cet ouvrage de tous les records.
Temps de lecture : 6 minutes.
Le viaduc de Millau : l’ouvrage de tous les records
Pont le plus haut du monde à son inauguration en 2004
Ce qui attire immédiatement l’attention sur cette structure, c’est son gigantisme. En effet, avec ses 2460 mètres de longueur et sa hauteur culminant à 343 mètres, le viaduc de Millau semble défier la gravité.
2460 mètres de longueur
343 mètres de hauteur
Le Viaduc de Millau en quelques chiffres
À son inauguration, c’était le pont à haubans le plus long du monde, avant de céder sa place en 2013 au pont Jia-Shao en Chine.
La pile la plus haute du monde
Mais malgré ses dimensions vertigineuses, c’est un autre record que le viaduc de Millau détient avec fierté : celui de la pile la plus haute au monde. En particulier, la pile numéro 2, nommée P2, s’élève majestueusement à 245 mètres.
245 mètres de hauteur de pile
Le viaduc de Millau en quelques chiffres
Histoire de sa construction
Né d’une collaboration franco-britannique
Le Viaduc de Millau est né de la collaboration de deux talents : Michel Virlogeux, un ingénieur français, et Norman Foster, un architecte britannique reconnu mondialement.
La construction de ce chef d’œuvre architectural – entre 2001 et 2004 – fut supervisée par le groupe Eiffage, l’un des leaders européens du BTP.
Origines du projet
Dans les années 1980, la ville de Millau est à la recherche de solution pour désengorger ses grands axes routiers victimes de congestion croissante.
C’est dans ce contexte que débute l’ambitieux projet de la construction d’un pont, avec pour objectifs de réduire la congestion de la ville et de construire le maillon manquant du grand axe routier entre Paris et Barcelone, via l’autoroute A75.
13 ans d’études techniques
Avant même que la première pierre ne soit posée, 13 ans d’études techniques intensives ont été nécessaires.
Ces études, cruciales pour assurer la faisabilité et la sécurité du projet, ont coûté la somme colossale de 2 milliards d’euros.
3 ans de construction, de 2001 à 2004
La première pierre est posée le 14 décembre 2001 et le viaduc est ouvert à la circulation le 16 décembre 2004, soit trois ans seulement après le début des travaux, avec plusieurs semaines d’avance sur le calendrier prévu par le cahier des charges.
Un édifice harmonieux : quand l’architecture respecte la nature
Une véritable oeuvre d’art
Lorsqu’on observe l’édifice, on est tout d’abord saisi par la splendeur de son design. Chaque détail semble avoir été soigneusement pensé et conçu pour épouser le paysage qui l’entoure.
Les yeux sont immédiatement captivés par ses piliers délicats et élancés qui, combinés à des lignes douces et courbes, donnent cette sensation presque surnaturelle d’un pont qui flotterait, suspendu au-dessus de la vallée.
Ce n’est pas simplement une prouesse architecturale, c’est une véritable œuvre d’art qui s’offre à la vue.
Parfaitement intégrée à son environnement
Au-delà de sa beauté esthétique, l’édifice témoigne d’une prise de conscience environnementale. Les architectes et ingénieurs n’ont pas seulement cherché à créer un objet de beauté, mais aussi à respecter, et même célébrer, l’environnement naturel qui l’entoure.
Chaque matériau a été choisi pour sa durabilité et son faible impact écologique. De même, l’emplacement et la disposition des piliers ont été définis non seulement pour des raisons de stabilité mais aussi pour préserver la faune et la flore locales.
La réduction de l’empreinte visuelle était également essentielle : en optimisant la transparence et l’équilibre de l’ouvrage, les concepteurs ont veillé à ce que le pont s’inscrive discrètement dans le paysage, plutôt que de le dominer.
Conclusion
Né d’une nécessité pratique, le viaduc de Millau s’est élevé pour devenir un symbole de l’audace artistique et du génie architectural français et britanique.
En se tenant fièrement au-dessus de la vallée, il ne domine pas seulement le paysage : il s’insère dans le récit plus vaste de notre nation, rappelant que la France, tout en étant profondément enracinée dans son histoire, a toujours les yeux rivés vers l’horizon de l’innovation.
Quiz
Quiz – le viaduc de Millau : un chef d’oeuvre architectural inégalé
7 questions pour tester vos connaissances sur le viaduc de Millau !